📆 Publication initiale : décembre 2018.
✍ Dernière mise à jour : janvier 2022.
⚠️ L’importance des dates
Les outils évoluent sans cesse, bien plus vite que ma bande passante pour maintenir à jour cette base de connaissances (car ce n’est pas mon travail à plein temps, m’voyez).
Il est possible que le contenu de certains articles ne soit plus tout à fait valable au moment où vous le lisez. Remettez donc toujours les pages dans le contexte de leur date d’écriture, c’est important.
Matériel actuel : Bose 700 (depuis 2020).
Historique
2017 → 2020 • Bose QuietComfort 35 II
Ma vie a changé le jour où j’ai utilisé un casque à réduction de bruit pour la première fois. Ça fait partie de ces découvertes qui amènent à des réflexions du type : « mais comment j’ai fait pour vivre sans ça jusqu’ici ? »
Silence
Lorsqu’ils sont performants, ces casques permettent de se rendre compte à quel point notre environnement est généralement bruyant, et propice aux interruptions.
Étant un fervent partisan du calme et de la concentration pour produire du bon travail, j’adore mon casque à réduction de bruit. Je l’utilise plusieurs heures par jour, quasiment tous les jours. C’est mon arme favorite contre les groupes de personnes du type COGIP qui parlent FORT dans le train. Vous savez, ceux qui déblatèrent contre leur bullshit job pendant l’intégralité d’un trajet qu’ils semblent confondre avec un apéro entre collègues. Je suis sûr que ce genre d’énergumènes ont déjà pourri vos voyages en train. Un bon casque à réduction de bruit permet de se protéger contre ce type d’environnements, incompatibles avec la concentration.
J’ai pris un exemple caricatural, mais il y en a tellement d’autres ! Les open-space, par exemple. Dans la plupart des cas, ce sont des exemples classiques d’environnements propices aux interruptions, contre lesquels il est important de se protéger. Et les casques à réduction de bruit sont de redoutables alliés dans cet objectif.
Sans fil
L’autre jour, le hasard m’a amené à faire une journée de déplacement avec des écouteurs classiques, ce qui m’a permis de remettre en perspective les bienfaits du « sans-fil ». Qu’est-ce que c’était chiant, les fils ! Le démêlage, la réduction de la liberté des mouvements, etc. J’avais complètement oublié ça.
Le passage au casque Bluetooth, c’est un peu comme le jour où on utilise du wifi pour la première fois, quand on était jusque-là dépendant d’un câble pour aller sur Internet. C’est une indescriptible sensation de liberté.
Je m’en sers également pour garder les mains libres pendant certaines conversations téléphoniques — ce qui me permet de prendre des notes plus efficacement.
Confort longue durée
Je suis loin d’être un spécialiste des casques (ni du son en général), mais j’en ai quand même utilisé une bonne dizaine avant de craquer pour le QuietComfort 35 II de chez Bose, en 2017. Outre la réduction de bruit, ce qui m’a surtout marqué avec le QC35 et ses successeurs, c’est le niveau de confort sur la durée.
Tous mes précédents casques devenaient un peu douloureux au bout de plusieurs heures consécutives d’utilisation. Avec ceux-là, il n’en est rien. Il m’arrive de porter mon casque sept ou huit heures d’affilée sans ressentir la moindre gêne. La matière des coussinets est incroyablement confortable, y compris dans la durée. Un vrai plaisir.
Pas si cher, mon fils
J’utilise mon casque à chaque fois que je fais une tâche qui ne me demande pas toute mon attention (tâches ménagères, marche, etc.) — j’en parle en détail dans mon article sur les podcasts. Il est constamment appairé avec mon téléphone et mon MacBook, pour une utilisation quotidienne. De quoi rentabiliser un prix qui reste très élevé, pour ceux qui n’ont pas l’habitude d’un tel produit.
Je trouve néanmoins que ces casques valent leur prix. Si on les voit comme des investissements dans la durée, leur prix n’est finalement pas si élevé. En raisonnant à long terme comme j’aime le faire, compte tenu de mon utilisation intense, on arrive presque à quelque chose de bon marché. Et si on prend en compte dans le calcul le temps de productivité qu’ils m’ont fait gagner, le seuil de rentabilité arrive relativement vite. Quelques mois, tout au plus. Si vous calculez votre salaire horaire et que vous comptez le nombre d’heures de productivité que le casque vous fera gagner, vous relativiserez vite sur son prix.
Cet article ne vise pas spécialement à vous partager mon intérêt pour le modèle de casque que je possède actuellement (même si je l’adore), mais plutôt pour les casques à réduction de bruit en général. Si vous vous intéressez à votre productivité, ça pourrait bien vous changer la vie. Ça a au moins changé la mienne.
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