1. 🛠️ Outils
  2. Logiciels
  3. Setapp • Réduire la facture de ses logiciels macOS

Setapp • Réduire la facture de ses logiciels macOS

⚠️ L’importance des dates
Les outils évoluent sans cesse, bien plus vite que ma bande passante pour maintenir à jour cette base de connaissances (car ce n’est pas mon travail à plein temps, m’voyez).

Il est possible que le contenu de certains articles ne soit plus tout à fait valable au moment où vous le lisez. Remettez donc toujours les pages dans le contexte de leur date d’écriture, c’est important.

« Le Netflix des applications macOS »

Voilà comment est souvent défini Setapp. Ce pitch fonctionne plutôt bien pour présenter ce service d’abonnement mensuel qui, pour 10 $ par mois, vous donne un accès illimité à une multitude d’applications macOS (environ 200 à ce jour), prétendument triées sur le volet.

J’ai longtemps résisté à payer Setapp, avant de finir par céder devant la rationalité économique imparable de « l’offre groupée ». Ça m’aura néanmoins pris plusieurs années. Lors des débuts de Setapp en 2016, la cinquantaine d’apps disponibles à l’époque ne m’avaient pas spécialement motivé à faire chauffer ma carte bancaire. D’autant que j’avais déjà payé pour plusieurs d’entre elles comme Bartender, Be Focused ou Timing.

J’ai revu ma position le jour où de gros calibres comme Ulysses ont commencé à rejoindre l’offre globale de Setapp. Depuis son passage au modèle d’abonnement, Ulysses coûte à elle seule quasiment la moitié du prix de Setapp. Pour peu que vous utilisiez trois ou quatre applications payantes qui seraient incluses dans Setapp, alors le seuil de rentabilité de leur offre est atteint assez rapidement.

Dans mon cas, Ulysses et CleanMyMac suffisent à rendre l’abonnement Setapp plus rentable économiquement que si je payais les logiciels séparément.

La solution à la multiplication des abonnements ?

Comme vous le savez sans doute, le modèle économique des logiciels est en train de basculer du traditionnel :

  • passage à la caisse à chaque nouvelle grosse version (quelques dizaines d’euros toutes les x années, en gros)

vers le :

  • paiement récurrent (mensuel ou annuel) en contrepartie de mises à jour régulières.

Cette tendance à la SaaSification (sic) se veut plus adaptée aux cycles de développement plus courts du monde contemporain. L’inconvénient étant que le cumul de tous ces abonnements peut vite finir par peser lourd dans les finances, surtout quand l’usage de certains logiciels est occasionnel. Personne n’a envie de raquer tous les mois pour une app qu’il n’utilise qu’une fois de temps en temps.

L’offre groupée de Setapp s’apparente alors à une solution décente en réponse à la multiplication de ces offres par abonnement. Plus les apps qu’il agrège seront nombreuses, et plus cette alternative à l’App Store — d’ailleurs bien plus agréable à utiliser — aura de l’intérêt. En admettant que le prix reste le même. Et la question risque de se poser, surtout si la liste des logiciels regroupés dans Setapp continue de grandir à ce rythme.

Tour d’horizon personnel

Sans transition, voici les applications incluses dans Setapp que j’utilise le plus. J’aurai certainement l’occasion de vous en parler un jour sur ce wiki :

Suppression des freins à la découverte

Jamais je n’aurais payé pour toutes pour ces apps si je n’en bénéficiais pas gratuitement via Setapp. Une partie d’entre elles, sans aucun doute. Mais certainement pas toutes.

Ce constat nous amène à l’un des intérêts majeurs de Setapp : pouvoir essayer des apps qui n’auraient jamais attiré votre attention autrement. Vous pouvez alors les utiliser en conditions réelles (sans jamais vous poser la question du rapport qualité/prix), ou en découvrir de nouvelles jusqu’à parfois les adopter.

Vous pourrez trouver d’élégantes réponses à des problèmes que vous rencontrez parfois tous les jours, mais pour lesquels vous ne soupçonniez même pas l’existence de solutions jusqu’alors.

En plus de réduire sensiblement la facture, je dois bien avouer que cette sérendipité logicielle gratuite — inhérente à la proposition de valeur de Setapp — est plus qu’agréable. Surtout pour les adeptes de beaux produits dans mon genre.


Logo de Setapp, le Netflix des applications macOS

À ne pas rater !

Mes textes vous plaisent ? Suivez-moi.

Adresse e-mail non valide