Arc étant basé sur Chromium, la liste des extensions Chrome que j’utilise est néanmoins toujours d’actualité.
Je ne connais pas grand-chose aux navigateurs. Je suis vite dépassé par les discussions techniques profondes qui amènent certains à privilégier Firefox à Chrome, ou vice-versa. Ce n’est pas l’objet de cet article.
J’utilise Chrome depuis 2009, après avoir passé plusieurs années sur Firefox. Ce qui me retient essentiellement sous Chrome, c’est la proximité avec l’écosystème Google. Je n’y suis pas plus attaché que ça, cela dit.
J’utilise Safari en guise de navigateur secondaire, quand j’ai besoin de faire des tests ou pour regarder une conférence Apple qui ne fonctionne pas sous Chrome.
Je me pose évidemment des questions depuis que Chrome a déclaré la guerre aux bloqueurs de pubs. Difficile de prendre ça positivement. Cela dit, je ne suis pas sûr que ça pèsera suffisamment dans la balance pour que j’arrête d’utiliser Chrome — ce qui me fait prendre conscience d’une certaine dépendance. Étant sous Android, les synergies avec l’écosystème Google m’enlèvent quand même bon nombre de frictions désagréables lorsqu’il s’agit de naviguer en mobilité.
C’est toujours la facilité d’usage qui gagne à la fin. Et Alfred ne permet pas encore d’ouvrir mes favoris dans Firefox.
Extensions
Je reste assez sobre sur la quantité d’extensions installées. Voici quand même celles dont j’aurais du mal à me passer :
- 1Password (pour gérer mes mots de passe) ;
- Don’t Fuck With Paste (pour me laisser utiliser mon presse-papiers partout, que diable) ;
- Readwise Highlighter (pour ajouter des articles dans Readwise) ;
- Notion Web Clipper (pour sauvegarder du contenu dans ma base de connaissances) ;
Motion(pour me protéger des sites distractifs);- Fonts Ninja (pour la culture typographique) ;
- GoFullPage – Full Page Screen Capture (pour faire des captures d’écran d’une page avec du scroll) ;
- Ninja Cookie et Consent-o-Matic (pour automatiquement refuser le consentement RGPD, sans se taper 50 menus planqués) ;
- Vimeo Speed and Repeat (pour regarder les vidéos Vimeo en vitesse x2) ;
- uBlock Origin (pour bloquer la publicité et les trackers) ;
- Grammarly (pour éviter les fautes quand j’écris en anglais) ;
- MerciApp (pour éviter les fautes quand j’écris en français).
Navigation et dispersion
Un aspect sur lequel je me suis senti en décalage avec pas mal de connaissances, c’est la manière d’utiliser les onglets. Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui se retrouvent dans ce genre de situation :
De nos jours, de nombreux services sont utilisables par le biais d’une application web. Beaucoup de gens ont donc tendance à laisser certains onglets ouverts en permanence (typiquement : leur boîte mail, leur calendrier, leur messagerie interne). Puis ils se dispersent en ouvrant des dizaines d’onglets, ayant même peur de les fermer.
De mon côté, j’ai l’approche inverse : j’ouvre toujours le minimum d’onglets simultanément. Pour ne faire qu’une seule chose à la fois et ne pas tomber dans le piège du multitâche improductif.
Ça ne veut pas dire que je ne m’éparpille pas de temps en temps, hein. Comme tout le monde, il m’arrive d’ouvrir une multitude d’onglets pour arriver à mes fins (cas habituels : découverte passionnée d’un nouveau sujet ; syndrome Wikipédia, etc.). Mais je suis bien plus efficace quand j’évite d’ouvrir beaucoup d’onglets simultanément.
Ainsi, mon navigateur me sert à… naviguer (autrement dit, à afficher des pages web), et c’est tout. Je ne me sers pas de mon navigateur pour « stocker » de l’information que j’ai peur d’oublier. Si c’est du contenu que j’ai envie de lire plus tard, je le sauvegarde dans Readwise. Si c’est n’importe quoi d’autre, je crée une note. Et je ferme ces putains d’onglets, au lieu de les laisser encombrer mon cerveau.
Je ne me sers pas non plus de mon navigateur pour faire tourner les applications web en continu. Je préfère toujours utiliser les applications desktop, quand elles existent. C’est plus facile de passer de l’une à l’autre. Je garde mon navigateur pour naviguer, et c’est déjà bien assez.
Plage, s’il te plaît
Je rencontre encore régulièrement des personnes qui utilisent Internet Explorer (ce qui fait qu’elles voient une page blanche lorsque je leur partage une page Notion, par exemple 🤦), alors je me suis dit que ça valait quand même la peine d’écrire quelques lignes sur mon navigateur web.
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🙏 Merci pour votre lecture
Je sais que votre attention a beaucoup de valeur, dans ce monde où ceux qui essaient de la capter sont de plus en plus nombreux. Votre temps, lui, n’est pas extensible, alors ça me touche d’autant plus.
Si mes textes vous ont apporté quelque chose et que vous aimeriez rendre la pareille, le mieux est d’en parler autour de vous. Si vous êtes conscient du temps que ça représente, vous pouvez aussi m’offrir un thé.
💬 Commentaires et contributions
La transmission est souvent synonyme d’amélioration. Je partage mes façons de travailler pour que n’importe qui puisse me dire des choses comme : « Hey, c’est pas du tout optimisé ton truc là ! Pourquoi tu n’utilises pas plutôt cet outil ? »
L’optimisation est un chemin sans fin. On trouve toujours des moyens pour être plus efficace. Si quelque chose ne vous semble pas optimal, expliquez-moi comment je pourrais m’améliorer. 💙
Racontez-moi votre organisation, vos problèmes, vos outils favoris. Je pourrais écouter des gens m’exposer leurs workflows personnels pendant des heures.