Bien que je préfère souvent utiliser des applications « desktop » plutôt que des applications web (ça permet de passer de l’une à l’autre plus facilement), on ne peut pas dire que mon Dock macOS soit particulièrement fourni. Il ne contient généralement que les rares logiciels que j’utilise le plus souvent :
Aujourd’hui, dans le genre « petite astuce qui ne paye pas de mine », je vous présente : masquer le Dock de macOS. J’ai mis plusieurs années à le faire mais à l’heure actuelle, je me vois mal faire machine arrière.
Anti-distraction
Premièrement, ça fait des distractions en moins. C’est toujours bon à prendre — ou plutôt à laisser, en l’occurrence. Je ne vais pas réécrire Flow ni Deep Work ici, mais plus vous serez concentrés sur une tâche à la fois, et plus vous serez productifs.
Sur une installation fraîche de macOS, mon premier réflexe est généralement de vider le Dock surchargé par toutes ces applications qui n’ont pas besoin d’encombrer mon esprit en continu.
L’étape suivante, une fois que votre Dock est à peu près propre, c’est tout simplement de le masquer. Il n’a pas besoin d’être affiché en permanence. Le laisser s’afficher seulement quand j’en ai besoin (quasiment jamais, en fait) est largement suffisant.
Pro-clavier
Deuxièmement (et c’est sans doute le plus gros avantage), ne plus avoir de Dock visible m’incite à utiliser mon clavier plutôt que ma souris. Pour ouvrir des applications ou naviguer entre elles, il sera toujours plus rapide d’utiliser mon clavier. Soit avec Alfred, soit avec Contexts.
Quand mon Dock était toujours visible, je cédais trop souvent à l’utilisation de ma souris pour ce genre de manipulations, là où les raccourcis claviers m’auraient systématiquement fait gagner du temps.
Bon, j’ai quand même un truc un peu subtil à expliquer. Si vous utilisez votre souris pour passer d’une application à l’autre, vous serez plus rapides si le Dock est toujours affiché que s’il ne l’est pas :
C’est logique. Déjà, vous avez plus de repères visuels si le Dock est déjà sous vos yeux. Vous savez où vous allez. Mais en plus, dans le cas où il est masqué, il y a un léger temps pour l’afficher. Un bon exemple de micro-friction, tiens :
Alors pourquoi est-ce que je m’embête à masquer mon Dock ? Tout simplement pour accentuer la démonstration imparable que cette action est plus rapide à faire au clavier. Exemple en changeant d’app avec Contexts :
Même si je dois changer d’app avec Alfred (en tapant le début du nom de l’app où je veux aller) ça reste bien plus rapide qu’à la souris :
Vous voyez où je veux en venir ? En fait, le masquage de mon Dock est un bon exemple de micro-friction volontaire. Au premier abord, on dirait que je me complique la vie. Sauf que c’est pour mon bien. Car l’ajout de cette petite barrière est suffisant pour me décourager d’utiliser ma souris.
De la même manière que Superhuman m’incite fortement (sans jamais m’obliger) à utiliser les raccourcis clavier, cette contrainte a bien intensifié ma pratique — vertueuse — de navigation au clavier dans macOS.
Peut-être que ça servira à quelqu’un d’autre que moi, qui sait.
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